Dans une brève intitulée « L’éducation aux médias ne peut pas être un piège« , la Newsletter de la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels s’est penchée sur la prise en compte des revenus liés à l’éducation aux médias. « Renforcée par le ministère de la Culture à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, l’éducation lire la suite

Dans une brève intitulée « L’éducation aux médias ne peut pas être un piège« , la Newsletter de la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels s’est penchée sur la prise en compte des revenus liés à l’éducation aux médias.

« Renforcée par le ministère de la Culture à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, l’éducation aux médias et à l’information s’invite dans les débats de la Commission. De nombreux projets sont menés sous forme de résidences pour journalistes ou de sessions régulières devant des classes au long de l’année scolaire. Les fonds débloqués depuis 2015 ont notamment servi à rémunérer des professionnels venus expliquer leur métier et ses difficultés.Les pigistes en première ligne

Inévitablement, les pigistes se sont chargés d’une bonne partie de ces missions. Celles-ci compensent en effet la baisse des piges constatée dans toutes les formes de presse. Elles demandent également une disponibilité pas toujours compatible avec certains postes à plein temps.
Effet pervers possible : certaines résidences ou missions, correctement payées, dépassent le montant des piges effectuées sur une année. Elles mettent alors en péril le renouvellement de la carte du pigiste, tenu par la loi de tirer plus de la moitié de ses revenus du journalisme. 
On rassurera ici les demandeurs qui se trouvent dans ce cas.
 La Commission de la carte serait bien malvenue de «
sanctionner » des confrères et consœurs s’engageant dans cette démarche qui suscite un large consensus en son sein.
Aussi, pour examiner ces demandes, elle prend pour second principe de « neutraliser » ces revenus afin de ne pas augmenter le total des activités hors-presse (ce qu’elles restent, fondamentalement) du demandeur. Et elle regarde avec bienveillance l’ensemble du dossier, suivant cette fois son premier principe : la participation à ce type d’initiative ne doit en aucun cas nuire au journaliste en question. »

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