Après l’adoption en première lecture de la loi sur la Sécurité globale par les députés et avant son examen par le Sénat début janvier, la mobilisation se poursuit en Aquitaine avec des prises de parole ce vendredi sur la place de la Victoire. Environ 300 personnes se sont rassemblées autour de l’Observatoire girondin des libertés publiques lire la suite

Après l’adoption en première lecture de la loi sur la Sécurité globale par les députés et avant son examen par le Sénat début janvier, la mobilisation se poursuit en Aquitaine avec des prises de parole ce vendredi sur la place de la Victoire. Environ 300 personnes se sont rassemblées autour de l’Observatoire girondin des libertés publiques qui coordonne les actions entreprises pour s’opposer à la loi Sécurité globale dont ’article 24 de la loi portant sur les poursuites encourues après la diffusion d’images des forces de l’ordre si elles portent atteinte à leur intégrité physique ou psychique, mais aussi pour dénoncer les articles 21 et 22 sur l’utilisation de caméras de de drone. Les journalistes ont demandé le retrait du Schéma national du maintien de l’ordre, le droit d’informer sans avoir à montrer une carte de presse, à se faire confisquer leur matériel et à subir des violences, comme à Paris et à Bayonne récemment.

Les syndicats de journalistes Cfdt-Journalistes, Snj, Sn-Cgt, Sgj-Fo, le Club de la presse de Bordeaux-Nouvelle-Aquitaine, les Reporters en colère et Macadam Press, mobilisés avec la coordination #StopSecuriteglobale,étaient représentés place de la Victoire. Les orateurs de la Ligue des droits de l’Homme, Greenpeace, la Cgt, Fo, la Fsu ont ensuite élargi le débat à d’autres thèmes sociaux dont les sanctions contre les professeurs du lycée François Mauriac pour s’être opposés à la réforme du baccalauréat.

 

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