Lancé en octobre 1998 par une poignée d’habitants de la rive droite l’Écho des collines poursuit sa route sans perdre de vue ce qui anime ses bénévoles : la tolérance et la pluralité. Au démarrage, la volonté d’enseignants d’ouvrir des perspectives dans les établissements, par la création de journaux d établissements et de classes, a précédé lire la suite

Lancé en octobre 1998 par une poignée d’habitants de la rive droite l’Écho des collines poursuit sa route sans perdre de vue ce qui anime ses bénévoles : la tolérance et la pluralité.
Au démarrage, la volonté d’enseignants d’ouvrir des perspectives dans les établissements, par la création de journaux d établissements et de classes, a précédé l’engagement d’une trentaine d’habitants de la rive droite d’animer le territoire. Un journal et une radio voient le jour. Le mensuel et la station de radio O2 radio cultivent une approche généreuse de la vie en société, entre le bec d’ Ambès et l’ Entre-deux-Mers. Le pionnier, Jacques Brunet, se souvient de son arrivée à l’annexe du lycée Montaigne (devenu lycée François Mauriac), construit sur des friches industrielles. Engagée de la première heure, Simone Cixous, ne perd pas de vue la motivation première qui présida à la fondation de l ‘association loi 1901 L’Autre rive : « ouvrir les pages du journal à une population chassée des quartiers de Bordeaux et en partie illettrée. »
216 numéros après, l’élan initial demeure. En 2003, les ateliers de lutte contre l’illettrisme étaient instaurés permettant à une population de tous les continents. Sur la lancée du GPV rive droite  (Grand projet des villes) labellisé au début des années 2000, le collectif a développé des actions dans le domaine de la culture, du patrimoine, de l’éducation. Le concours d’écriture des habitants de la rive droite, « L’ Encre des coteaux » que porte le mensuel associatif est une autre déclinaison de l’esprit « rive droite ». Yvan Robin, auteur de romans policiers, musicien et poète préside le jury, se félicite Marie-Claire Traverse, autre fondatrice du groupe. Aïcha Chapelard, journaliste salariée tout comme Lætitia Bourouaine, graphiste, perpétue l’état d’esprit initial en animant des ateliers de sensibilisation à l’écriture journalistique et aux médias auprès de scolaires ou non.

Relever les défis
Mais avec « la suppression des contrats aidés, une presse écrite en recul, nous devons trouver des solutions  et nous développer», constate, Alain Duleu-Burré, président de l’association l’Autre Rive. Cela passe passe un toilettage de la charte graphique (avec le soutien d’étudiants de l’IUT communication de Bordeaux) du journal et du site, une meilleure information sur les activités sociales, une présence plus forte sur les réseaux sociaux.
Pour accroître le nombre d’ abonnés (près de 300 à raison de 250€ à l’année) et de lecteurs (1500), le collectif veut multiplier les points de vente (40 aujourd’hui, la plupart dans des commerces), couvrir toutes les communes…et s’ancrer un peu plus sur la rive gauche. Il suffit de passer le pont mais, comme fait exprès, l’équipe de l’Écho des collines a dû traverser à pied le pont de Pierre pour rallier le club de la presse. En cause l’interruption du trafic sur la ligne de trame à partir de l’arrêt Stalingrad. Il reste encore du travail pour rapprocher la Rive et l’Autre Rive.

Pour fêter les 20 ans de son existence, l’Écho des collines donne rendez-vous au 6 octobre. Programme à venir dans le prochain numéro de l’Écho des collines et sur le site www.echodescollines.fr
Vide grenier le dimanche 23 septembre 2018, de 9h à 18h, dans le parc du Loret à Cenon.
Association l’Autre Rive : 05 57 34 01 96

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