Les journalistes pigistes ont droit au chômage partiel s’ils justifient d’au moins 3 bulletins mensuels de pige sur les 12 derniers mois, dont 2 dans les 4 derniers mois, ou pour ceux qui collaborent à une publication trimestrielle s’ils ont travaillé à la dernière parution. La détention de la carte de presse n’est pas nécessaire lire la suite

Les journalistes pigistes ont droit au chômage partiel s’ils justifient d’au moins 3 bulletins mensuels de pige sur les 12 derniers mois, dont 2 dans les 4 derniers mois, ou pour ceux qui collaborent à une publication trimestrielle s’ils ont travaillé à la dernière parution. La détention de la carte de presse n’est pas nécessaire pour en bénéficier.

L’indemnité est calculée sur la moyenne des rémunérations brutes perçues pour les piges réalisées au cours des 12 derniers mois, ou de la totalité des mois travaillés si le salarié a travaillé moins de douze mois. Les frais professionnels et la fraction de rémunération correspondant au paiement de l’indemnité de congés payés sont exclus de l’assiette de calcul.

Pour en savoir plus : décret n° 2020-435 du 16 avril 2020 paru au Journal Officiel du 17 avril (articles 1  5°) et 3).

Et la page dédiée de Profession : pigiste.

Voir aussi le communiqué de l’intersyndicale.

Si vous êtes journaliste pigiste, vous pouvez par ailleurs, en cliquant sur ce lien, participer à l’enquête lancée par Profession : Pigiste, qui cherche à évaluer le nombre de journalistes pigistes « qui risquent de passer entre les mailles du filet » de ce décret.
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