L’Observatoire de la Déontologie de l’Information a présenté son cinquième rapport annuel aux Assises de l’Information de Tours. Intitulé « Pour une information libre et responsable », celui-ci insiste sur la responsabilité sociale du journaliste. Ne se voulant pas « tribunal des médias », l’ODI s’attache aux pratiques professionnelles et à la déontologie qui les lire la suite

L’Observatoire de la Déontologie de l’Information a présenté son cinquième rapport annuel aux Assises de l’Information de Tours. Intitulé « Pour une information libre et responsable », celui-ci insiste sur la responsabilité sociale du journaliste. Ne se voulant pas « tribunal des médias », l’ODI s’attache aux pratiques professionnelles et à la déontologie qui les oblige.

Comment « faire entendre une voix « autorisée » dans le brouhaha informationnel généralisé ? » Contre les « fake-news », « la vérification, le croisement des sources, la contextualisation, la confrontation des points de vue, le respect de la vie privée et de la dignité des personnes, l’indépendance d’esprit, etc. sont les clefs d’une information plus sûre et plus fiable ». Mais « la course de vitesse entre médias et réseaux sociaux » ne permet pas toujours au public de s’y retrouver.

Alors « l’ODI appelle à une réflexion collective pouvant déboucher sur la création d’un Conseil de déontologie journalistique indépendant que le public pourrait saisir en cas de manquements à la déontologie ».

Un discours récurrent qui se développe à travers plusieurs chapitres :

– Exactitude et véracité La rigueur malmenée ;
– Conditions de production Un écosystème en recomposition ;
– Respect des personnes Quand la course à l’audience conduit à malmener, stigmatiser ou mettre en danger les personnes concernées ;
– Relations aux sources 2017, le temps des masques ;
– Bonnes pratiques Lutter contre les manipulations de l’information.

Télécharger le rapport : odi-rapport-15-mars-2018

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