Une mobilisation girondine contre la disparition des services publics de proximité et la métropolisation forcée Face à la tentation de recentralisation, à la prise de pouvoir et au mépris d’une technocratie d’Etat, face au risque de métropolisation, Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde,  appelle à une mobilisation de tous, citoyens élus et non élus, pour lire la suite

Une mobilisation girondine contre la disparition des services publics de proximité et la métropolisation forcée

Face à la tentation de recentralisation, à la prise de pouvoir et au mépris d’une technocratie d’Etat, face au risque de métropolisation, Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde,  appelle à une mobilisation de tous, citoyens élus et non élus, pour défendre

  • la proximité dans la démocratie et l’action publique ;
  • l’équilibre et la complémentarité entre rural et urbain ;
  • la garantie de l’unité de nos territoires, facteurs d’équité entre nos concitoyens.

Il donne rendez-vous à tous les citoyens, élus ou non élus, le 13 octobre à 11h à l’immeuble Gironde, avenue du Maréchal Juin, à Bordeaux.
Le Manifeste des territoires ci-joint est déjà signé par Dominique Bussereau, président de l’Association des Départements de France et par 14 Présidents de Départements (*). La démarche est également soutenue par Gérard Larcher.
A ce jour, cet appel au rassemblement bénéficie déjà du soutien des élus de la majorité départementale et de sa principale opposition, de l’Association des Maires de Gironde, de l’Association des Maires Ruraux de Gironde et d’Alain Anziani, premier vice-président de Bordeaux Métropole.

« La Gironde est un tout et le Département en est le garant ! » rappelle Jean-Luc Gleyze. Il propose de privilégier la complémentarité et la coopération entre services départementaux et métropolitains, plaidant ainsi pour un pacte Républicain qui préserverait la solidarité envers les territoires et les personnes les plus fragiles.
Il existe une interdépendance évidente entre la Métropole et le reste du territoire, liée à la structure du territoire et aux modes de vie des Girondines et des Girondins. Demain qui va gérer ce lien au quotidien  ?Par exemple pour l’accueil des jeunes enfants lorsque les parents travaillent dans la Métropole mais habitent à l’extérieur… ou inversement, pour les personnes âgées ou vivant avec un handicap qui résident  à l’extérieur de la Métropole mais bénéficient de services à domicile domiciliés dans la Métropole… ou inversement, pour les associations dont le champ d’intervention est départemental…
De la même manière, comment la Métropole pourrait elle s’approvisionner en eau, en denrées alimentaires sans le reste du territoire ?


Concrètement, les risques pour les citoyens :

  • accentuation des fractures sociales et territoriales : aujourd’hui, le Département joue un rôle de redistribution des richesses entre la Métropole et le reste du territoire girondin. Cette réorganisation affaiblirait cette solidarité territoriale, fragiliserait le tissu social et alimenterait la montée des extrêmes.
  • diminution des moyens financiers des Départements : la perte des droits de mutation signifierait la perte d’une ressource dynamique. La seule variable d’ajustement deviendrait alors la diminution de l’investissement et donc la réduction des services publics.
  • augmentation des coûts par la création de doublons : cela impliquerait de dédoubler, entre Métropole et Département, les directions des collèges ou du social mais aussi de créer notamment deux Maisons des personnes handicapées (MDPH), deux Centres de l’enfance et de la famille (CDEF), deux SDIS…

(*) Loire-Atlantique, Ile et Vilaine, Seine Saint Denis,Haute-Vienne,Dordogne, Lot et Garonne, Haute-Garonne,Ariège, Lozère,Nièvre,Landes,Hérault,Gers,Charente Maritime
Typhaine CORNACCHIARI
Responsable
Mission Presse
Direction de la Communication

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