Dimanche 7 février 2021 A Saint-Aubin de Médoc, dans la zone sud du chantier de la déviation du Taillan-Médoc, Natur’Jalles a découvert ce dimanche 7 février 2021 que des travaux d’engins ont provoqué un effondrement. Le TROU BEANT, très impressionnant et visible pour les promeneurs depuis le pont du chemin du foin, a 5 mètres de lire la suite
Dimanche 7 février 2021
A Saint-Aubin de Médoc, dans la zone sud du chantier de la déviation du Taillan-Médoc, Natur’Jalles a découvert ce dimanche 7 février 2021 que des travaux d’engins ont provoqué un effondrement.
Le TROU BEANT, très impressionnant et visible pour les promeneurs depuis le pont du chemin du foin, a 5 mètres de diamètre sur autant de profondeur.
Cet effondrement est dû à la structure géologique très particulière du sol à cet endroit : le calcaire qui forme le toit de la nappe d’eau potable est KARSTIFIE c’est à dire qu’il est percé de TROUS voire de CAVITES par lesquelles s’infiltrent les eaux de surface qui communiquent donc directement avec la nappe ce qui rend celle-ci très vulnérable aux pollutions. Cette découverte est la PREUVE INCONTESTABLE des RISQUES liés au chantier de la déviation : risque de pollution en phase chantier mais aussi risque d’accident pour les ouvriers.
On ne peut en effet écarter l’éventualité de nouveaux effondrements avec le risque qu’un engin bascule dans un tel trou et qu’un réservoir d’essence soit perforé avec une pollution immédiate de la nappe. Bien sûr, cela conforte aussi les risques de pollution chronique en phase d’exploitation de la route puisque les systèmes d’étanchéité prévus ne sont pas fiables, Natur’Jalles l’a démontré. Natur’Jalles a toujours dénoncé l’obstination irresponsable du département de Gironde et de l’État qui a donné toutes les autorisations nécessaires.
Le département venait de sortir un communiqué dimanche dernier avec pour titre: « un CHANTIER RESPONSABLE »… Au pied de ce trou béant, pourra-t-il continuer à affirmer que tout est SOUS CONTROLE et SANS RISQUE ? Natur’Jalles va adresser une nouvelle lettre d’alerte à la Préfète assortie d’une demande d’ARRET IMMEDIAT des travaux pour MISE en DANGER de la vie humaine et de la ressource en eau.
