Le Département va expérimenter le fonctionnement d’un car au bioéthanol sur la ligne TransGironde n° 201 Jean-Luc  Gleyze, président  du  Conseil  départemental  de  la  Gironde,  Anne-Laure Fabre Nadler, vice-présidente chargée des mobilités, et Célia Monseigne, présidente de la commission mobilités, lancent une nouvelle innovation en matière de mobilités. Anne-Laure Fabre Nadler, l’a annoncé hier lors lire la suite

Le Département va expérimenter le fonctionnement d’un car au bioéthanol sur la ligne TransGironde n° 201

Jean-Luc  Gleyze, président  du  Conseil  départemental  de  la  Gironde,  Anne-Laure Fabre Nadler, vice-présidente chargée des mobilités, et Célia Monseigne, présidente de la commission mobilités, lancent une nouvelle innovation en matière de mobilités. Anne-Laure Fabre Nadler, l’a annoncé hier lors de la 1ère rencontre régionale des nouvelles mobilités,organisées par Transdev, et sa filiale girondine Citram Aquitaine.

En partenariat avec Citram Aquitainereprésenté par Nicolas Raud, directeur de Citram Aquitaine et Pascal Morganti, directeur du pôle Aquitaine Limousin Poitou-Charentes de Transdev,
et Raisinor France représenté par Jérome Budua, directeur, le Département va ainsi expérimenter sur la ligne régulière TransGironde n°201 Bordeaux – Saint-André de Cubzac – Blaye, un car, mis à disposition par le constructeur suédois Scania, dont la motorisation Euro 6 a été adaptée pour rouler à l’ED 95 (bioéthanol de génération avancée, homologué en France en janvier 2016) issu du traitement (distillation) de résidus viniques (marcs de raisin et lies de vin).

Ce biocarburant a l’avantage de n’émettre aucune particule. Les analyses cycle de vie prenant en compte toutes les étapes (de la matière première au produit final) ont permis de mettre en évidence une réduction de 85% des émissions de gaz à effet de serre et de 50% de gaz d’acide nitrique et de dioxyde d’azote.

L’ED 95 est produit localement par la SICA Raisinor basée à Coutras, permettant ainsi un approvisionnement facilité des dépôts situés de part et d’autre de la ligne.

Cette expérimentation à laquelle l’ADEME sera associée, sera menée durant un mois au cours du deuxième trimestre 2017.

Elle s’inscrit pleinement dans le cadre de l’ensemble des actions menées par le Département en faveur de la transition énergétique. Parallèlement le Département inscrit le développement des mobilités dans le cadre du développement durable : limitation des émissions de CO2 par la norme Enro 6 pour les cars, recyclage des eaux de lavage, mise en œuvre de formations
à l’éco-conduite pour les conducteurs, traitement des déchets transport dans les centres spécialisés.

Repères
Depuis le lancement du nouveau réseau TransGironde, le Département a engagé une démarche volontariste, en partenariat avec les transporteurs, afin de favoriser le report modal vers les transports collectifs.

Ainsi, la fréquentation sur le réseau TransGironde a plus que doublé en 4 ans et atteint désormais plus de 5 millions de voyages par an.

Les innovations ont été nombreuses : système d’information voyageurs et site de covoiturage départemental, cars à haute qualité de services avec services à bord alimentés par panneaux solaires (e-c@r), mise en œuvre de lignes péri-urbaines et expérimentation de lignes transversales empruntant la rocade bordelaise depuis le Créonnais et la Haute-Gironde, intermodalité avec le TER (lignes de rabattement) et le réseau TBM (tram, bus, VLS) au niveau des pôles d’échanges de la métropole bordelaise, titre intermodal modalis (TransGironde – TBM)…

Le Département de la Gironde souhaite aujourd’hui aller plus loin avec cette nouvelle expérimentation de car Transgironde fonctionnant au  bioéthanol.

Enfin, le Conseil départemental de la Gironde consacre un budget de 50 millions d’euros par an aux infrastructures routières, dont 35 millions sont dédiés exclusivement à l’entretien
des routes, et 15 millions à la sécurisation.

Laurent Gazal – 05 56 99 33 59 – 06 10 78 76 02 – l.gazal@gironde.fr

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