– UN COMMUNIQUÉ COMMUN DU SNRL ET DE LA CNRA Nous sommes confrontés à un scandale : les Radios locales associatives sont, à ce stade, les oubliées du Plan de Relance. Dans une action commune, les deux organisations professionnelles du secteur, la Confédération Nationale des Radios Associatives et le Syndicat National des Radios Libres, ainsi lire la suite
– UN COMMUNIQUÉ COMMUN DU SNRL ET DE LA CNRA
Nous sommes confrontés à un scandale : les Radios locales associatives sont, à ce stade, les oubliées du Plan de Relance. Dans une action commune, les deux organisations professionnelles du secteur, la Confédération Nationale des Radios Associatives et le Syndicat National des Radios Libres, ainsi que de Fédération Française des radios Chrétiennes, après avoir travaillé ensemble, exigent de rectifier cette ineptie. Elles appellent les radios à saisir dès aujourd’hui leurs parlementaires.
Elles sont les seules a faire ce travail.
3,5 MILLIONS D’EUROS POUR RÉPONDRE À L’IMPACT DE LA CRISE
Elles poursuivent : « Certes, nous avons obtenu une augmentation du FSER sur l’exercice 2021 pour un montant d’un million d’euros. Mais elle est spécifiquement destinée à compenser, selon le gouvernement lui-même, l’augmentation du nombre de services autorisés, notamment en DAB. Ce n’est nullement pour combler les préjudices subis par les radios du fait de la crise sanitaire » C’est pourquoi le SNRL et la CNRA demandent que 3,5 millions d’euros, pris sur l’enveloppe de 30 millions destinées aux radios et aux télévisions soient immédiatement fléchées sur les radios associatives.
80 % DES ENTREPRISES DE LA RADIODIFFUSION PRIVÉE SONT DES RADIOS ASSOCIATIVES
700 EMPLOIS MENACÉS !
Les crédits inscrits au PLF pour 2021 au programme 180 permettent il est vrai un renforcement limité du Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER) qui se trouve porté à 31,75 M€ (+1M€) pour les radios associatives. Cette augmentation des moyens du FSER est destiné essentiellement, selon le gouvernement lui-même dans sa présentation du PLF « à accompagner l’augmentation du nombre de radios autorisées » Toutefois, cette augmentation limitée ne prend pas en compte l’impact dramatique de la crise sanitaire.
En conséquence les deux organisations exigent ensemble une réponse forte a l’impact économique immédiat de la crise sanitaire sur cette filière. Cette demande entre dans le cadre des « 30 millions d’euros alloués pour soutenir la diffusion des radios des TV locales ». Le SNRL et la CNRA demandent que 3,5 millions d’euros soient fléchés vers les radios associatives pour sauver la filière.