Grand reporter. De tous les métiers insolites et exaltants, quel autre fait mieux rêver ? Le « grand reporter » est celui qui ose s’aventurer, prendre des risques, se fixer des défis à la hauteur des plus légendaires, les Kessel, les Lucien Bodard… Héros de la littérature, aujourd’hui si présent dans notre quotidien, son profil de baroudeur lire la suite

Grand reporter. De tous les métiers insolites et exaltants, quel autre fait mieux rêver ?
Le « grand reporter » est celui qui ose s’aventurer, prendre des risques, se fixer des défis à la hauteur des plus légendaires, les Kessel, les Lucien Bodard…

Héros de la littérature, aujourd’hui si présent dans notre quotidien, son profil de baroudeur s’est banalisé au point de figurer dans les guides touristiques, aux côtés d’autres « grands voyageurs », le marin, l’humanitaire, ou le diplomate.

Il y a peu, sans savoir que la libération était proche, notre confrère Jean-Paul Mari consacrait une chronique à Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, alors otages en Syrie.

Lui même, grand reporter de conflits, Prix Albert Londres, rappelait les risques du métier, la mort récente d’Anja Niedringhaus d’Associated Press en Afghanistan, après celle à Kaboul du confrère de notre amie en poste à l’AFP, Michaela Cancela Kieffer, de l’AFP Bordeaux.

Témoigner à tout prix. Raconter. Encore et encore. Sans relâche. Faire savoir, c’est l’unique objectif des correspondants de guerre.

J.P. Mari

Du 6 au 14 octobre prochain, nous rappelle Jean-Paul Mari, le Prix Bayeux-Calvados viendra saluer cet engagement des hommes et femmes de terrain.

Mais plus près de nous, le 12 mai prochain, le Prix Albert Londres sera décerné à Bordeaux. Et une grande journée de témoignage et d’échanges viendra à cette occasion rappeler la personnalité du grand reporter des années 30 et distinguer le travail de la génération actuelle.

Je ne saurais trop vous inciter à ouvrir le programme très fort préparé par l’équipe d’Annick Cojean (Le Monde) et découvrir l’affiche des grands professionnels présents pour témoigner et débattre.

Leur prestation aura en cette fin de saison 2014 un retentissement particulier. Peut-être les quatre « ex » de Syrie nous feront-ils l’honneur d’être présents ?

 

Les réactions de deux syndicats…

Le SNJ et le SNJ-CGT, membres de la Fédération européenne des journalistes (FEJ, 300.000 adhérents), se félicitent de la libération samedi de Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, leurs quatre confrères retenus en otage en Syrie depuis 10 mois.

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