Dans le cadre d’une convention de partenariat entre AEC, agence des initiatives numériques en Aquitaine, et le Club de la presse de Bordeaux, trois sessions de sensibilisation aux évolutions d’Internet ont été offertes à nos adhérents en un an. Vendredi 28 juin, l’atelier portait sur le data journalisme Mis en lumière grâce aux diverses révélations lire la suite

20130628_105537[1]Dans le cadre d’une convention de partenariat entre AEC, agence des initiatives numériques en Aquitaine, et le Club de la presse de Bordeaux, trois sessions de sensibilisation aux évolutions d’Internet ont été offertes à nos adhérents en un an. Vendredi 28 juin, l’atelier portait sur le data journalisme

Mis en lumière grâce aux diverses révélations de WikiLeaks, le data journalisme suscite une curiosité grandissante chez les journalistes comme chez les Internautes. A l’heure du journalisme web, il offre une alternative au traitement « classique » de l’information, mêlant les dernières technologies, le son, l’écrit et la vidéo.

Mettre en scène les données

On peut définir le data journalisme comme une façon de traiter puis de mettre en scène les données publiques numériques, illisibles pour le citoyen, pour les rendre accessibles à tous. Le journaliste est un intermédiaire indispensable pour aider le lecteur à comprendre et à voir ces données, qui sont des « mines d’informations« , à exploiter.

Le data journalisme, un formidable gisement d’informations à valeur ajoutée pour les rédactions

« C’est fou, le nombre de données qui circulent sur le Web. Il suffit juste d’avoir la bonne idée et d’aller au bon endroit chercher l’info pour faire un bon data journalisme », explique Suzanne Galy, journaliste web à AEC, qui a animé cet atelier sur le data journalisme pendant 3 heures. Ainsi, la mairie de Bordeaux a son open data : http://opendata.bordeaux.fr. La journaliste a présenté à nos adhérents plusieurs exemples concrets de data journalisme, afin de bien cerner l’intérêt de ces outils comme « le visage social de la Gironde », un document réalisé par des étudiants de l’IJBA à partir de données du Conseil général de la Gironde, ou encore l’analyse des votes dans la deuxième circonscription de Gironde.

Le data journalisme, c’est de l’investigation et de la rigueur

« Cela ne remplace pas le travail du journaliste. Au contraire, cela demande beaucoup de rigueur et d’investigation », rappelle Suzanne Galy. Par exemple pour le data sur l’endettement des communes de la CUB (Communauté urbaine de Bordeaux), les étudiants de l’IJBA ont dû aller eux-mêmes à la « pêche » aux infos auprès de chacune des 27 communes de la CUB.

Attention à ce que l’on publie pour éviter tout problème juridique

En outre, il faut également être vigilant sur ce que l’on publie. « On ne peut diffuser que des données qui sont publiques », rappelle Suzanne Galy. Ceci étant, il peut y avoir parfois quelques polémiques, à l’image du data du Monde concernant la carte des dépassements d’honoraires des médecins. Des données fournies par Améli,  le site d’information santé de l’Assurance Maladie, mais considérées par ces derniers comme des informations d’ordre privé. (Cf Article en ligne sur AEC sur les conseils pour éviter tout souci juridique : http://www.aecom.org/Vous-informer/Juridique-TIC/Propriete-intellectuelle/Bases-de-donnees/Data-visualisation-quelles-donnees-pouvez-vous-utiliser-sans-risque).

Travaux pratiques

Ensuite, nos adhérents sont passés aux travaux pratiques. Ils ont ainsi découvert que faire du data journalisme n’est pas forcément compliqué, même s’il faut aimer « bidouiller ». Parmi les pré-requis indispensables, il faut avoir un compte Gmail, utiliser le navigateur Google Chrome et Google Drive, espace de stockage de documents, Google fusion table pour générer automatiquement des data. Mais, le travail est minutieux, il faut ainsi s’assurer que Google a correctement géolocalisé les communes citées dans vos documents. Un atelier très instructif pour une forme de journalisme qui monte en puissance depuis plusieurs mois et est en fait de plus en plus utilisée en période électorale.

Quelques logiciels utiles

Parmi les logiciels vous facilitant la vie pour réaliser votre data journalisme, Suzanne nous a présenté :

Dipity qui permet de créer des frises chronologiques en ligne intégrant images, vidéos et liens : http://www.01net.com/services-en-ligne/dipity-109764.

Slideshare : sorte de Youtube de la présentation Power Point, qui vous permet de publier vos présentations auprès de milliers d’internautes très facilement : http://www.commentcamarche.net/sites/done/slideshare.net

Cartodb.com : un outil formidable pour transformer vos données brutes en jolies cartes : http://cartodb.com

Infogr.am : pour créer des cartes d’infographie interactives : http://infogr.am

Datawrapper : met en forme facilement des statistiques : http://datawrapper.de

Datalocale : portail mutualisé de données locales ouvertes : http://www.datalocale.fr

Nicolas César

Le document proposé par Suzanne Galy – AEC / MERCI

 

2 responses to “Atelier avec AEC : au cœur du data journalisme ( Actualisé par ajout d'un lien )

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