Utiles et dignes de confiance, les journalistes restent des piliers, dans l’opinion. Les les faits divers sont suivis de près sans en surestimer la place.

Selon le 9e baromètre sur l’utilité du journalisme (Assises/Viavoice), 86 % des personnes interrogées considèrent le journalisme comme utile.74 % accordent en priorité leur confiance aux médias professionnels, loin devant les réseaux sociaux (12 %). Les journalistes sont plébiscités pour leur rôle dans la vérification des fausses informations (67 %) ou encore dans la révélation de pratiques illégales ou choquantes (43 %).

Des attentes vis-à-vis de l’information et des faits divers
Si 46 % estiment que les médias leur apportent des informations utiles au quotidien, les avis restent partagés sur les outils comme le fact-checking, jugé essentiel pour lutter contre la désinformation (33%).
Le traitement médiatique des faits divers intéresse (69 % se prononcent dans ce sens). Sur ce pourcentage, 71 % des personnes sondées disent s’informer par leurs propres moyens sur ces sujets. Pour une majorité, ces récits doivent avoir autant de place que la politique (59 %), l’international (61 %) ou l’actualité locale (71 %). 65 % y voient un bon moyen d’aborder les enjeux judiciaires et sécuritaires.
Contrairement à une idée reçue, 70 % estiment que les faits divers ne prennent pas trop de place dans les médias. Et lorsque les responsables politiques s’en emparent, 62 % jugent cette récupération au moins parfois utile.

Enoah Debuire étudiant à l’ EFJ Bordeaux (texte et photo)

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