C’est lors de la conférence de presse d’Imagyn au Club que nous avons découvert cette maladie méconnue et néanmoins meurtrière. Lundi 8 mai, nous sommes appelés à suivre la Marche de sensibilisation sur les Quais de Bordeaux*. 4ème cause de mortalité des femmes. 4500 nouveaux cas chaque année. 70% des malades en décèdent dans les lire la suite

C’est lors de la conférence de presse d’Imagyn au Club que nous avons découvert cette maladie méconnue et néanmoins meurtrière. Lundi 8 mai, nous sommes appelés à suivre la Marche de sensibilisation sur les Quais de Bordeaux*.

4ème cause de mortalité des femmes. 4500 nouveaux cas chaque année. 70% des malades en décèdent dans les 12 mois suivant le diagnostic. C’est dire l’urgence.  « Et pourtant si les femmes écoutaient mieux leur corps elles seraient dépistées plus tôt » assure Brigitte Massicault, la nouvelle présidente de l’association. Alternant entre fermeté et douceur, Brigitte nous énumère le parcours du combattant. Pour être prise en charge, il faut déjà, évidemment, être diagnostiquée, « ce cancer reste rare et les médecins sont peu informés, je me suis tordue en deux pendant 4 mois avant d’avoir la prescription d’un scan et d’être enfin diagnostiquée » regrette Brigitte qui ajoute « un vendredi à 20h, on m’a annoncé par téléphone que j’avais ce cancer et que je serai opérée 2 jours plus tard, je ne connaissais rien de ce cancer, je me suis informée sur internet, j’aurais pu tout aussi bien en finir avec la vie ce week-end-là si je n’avais pas été entourée, c’est très grave !». Ces annonces désastreuses existent donc encore…

Une fois le diagnostic posé mieux vaut se rendre dans un établissement labellisé « une de nos amies est morte après avoir été mal prise en charge dans un centre non référent ». Vous trouverez ces établissements sur monimagyn.org.

Quand le diagnostic est posé, que la prise en charge hospitalière est faite, il faut pouvoir bénéficier de tous les traitements. Une pétition circule depuis plusieurs semaines. Un des traitements, l’Avastin, vient d’être jugé non compétitif  les femmes ne survivaient « QUE » 3,9 mois (médiane) de plus avec ce médicament, donc il n’a plus été remboursé, donc les hôpitaux ont arrêté de l’utiliser « je l’ai pris 13 mois et il m’a permis de passer à d’autres traitements ensuite » nous raconte Brigitte. Elle et d’autres militent pour le retour de l’Avastin, au travers d’une pétition. Actuellement 400 femmes espèrent pouvoir bénéficier de leurs injections. Le coût : 1.600 euros l’injection pour 3 semaines.

Les symptômes

« Les femmes sont habituées à souffrir, toute leur vie, elles ont des douleurs banalisées notamment au moment des règles et donc elles ne s’alertent plus ». Le cancer de l’ovaire regroupe plusieurs symptômes : douleurs au ventre, au dos, ballonnements, saignements, envies d’uriner fréquentes. « Ces signaux doivent vous alerter, plus le cancer est pris tôt plus vous avez de chances de survivre » répète Brigitte qui avec Régine Bos, présidente départementale, arpente les rues, les réunions, les rassemblements « quand je me lève je me demande comment je vais pouvoir informer les femmes, il faut qu’elles sachent, qu’elles s’alertent des premiers signaux ça peut tout changer ».

*  L’événement à venir : la marche de sensibilisation au cancer de l’ovaire lundi 8 mai, journée mondiale, rendez-vous à la Maison écocitoyenne, Quai Richelieu à Bordeaux à 14h30. Stands et information jusqu’à 17h.

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