On était table comble au Bar de la marine, vendredi 11 janvier, pour écouter Jean-Marie Borel-Garin, le directeur de la sécurité publique, arrivé tout droit de l’Essonne, en octobre 2012. Sans le vouloir, il a fait une entrée remarquée dans le restaurant bondé, dans sa tenue officielle, uniforme bleu nuit avec épaulettes et barrette de lire la suite

On était table comble au Bar de la marine, vendredi 11 janvier, pour écouter Jean-Marie Borel-Garin, le directeur de la sécurité publique, arrivé tout droit de l’Essonne, en octobre 2012.

Sans le vouloir, il a fait une entrée remarquée dans le restaurant bondé, dans sa tenue officielle, uniforme bleu nuit avec épaulettes et barrette de décorations dont la légion d’honneur, obtenue l’an dernier, après 38 ans de services dans la police… Les vœux du préfet aux forces de sécurité de la Gironde ayant eu lieu juste avant, il n’avait simplement pas eu le temps de se changer !

 

Grand sportif et lecteur de …SanAntonio

Depuis son adolescence, ce grand sportif est passionné d’affaires policières et truculentes alimentées par sa lecture des San Antonio. Issu d’un quartier populaire de Grenoble, le jeune homme s’est forgé expériences, réputation et franc-parler en gravissant les échelons, en commençant par inspecteur principal jusqu’à contrôleur général en passant par commissaire principal. Les grandes étapes du tour de France de cet homme qui a « toujours besoin d’avoir un œil sur le terrain » : Grenoble, le Cap d’Agde où il est le premier commissaire de police et fait grimper les arrestations de quelques dizaines à 700 par an ! Viennent ensuite la Nouvelle-Calédonie, la Savoie, l’Isère à nouveau, l’Essone où il a bien connu celui qui allait devenir son ministre de tutelle, et désormais la Gironde.

 Grands chantiers en vue

Pendant près de 2h30, du jamais vu à un presse off où l’invité comme les journalistes sont restés jusqu’au bout, il nous a expliqué  avoir connu quelques « belles » affaires  retentissantes, notamment quand il était au RAID avec l’affaire d’Human Bomb (1993), à Neuilly, avec Nicolas Sarkozy, ou encore celle du golf de Spérone au milieu des années 90 en Corse… Son arrivée à Bordeaux rime avec rénovation et changement en interne et dans les missions qu’il compte mettre en musique dès cette année. Sans prétention et plus par souci de pragmatisme et d’efficacité, celui qu’on imaginait, courant 2012, à la tête de la direction centrale de la sécurité publique, a toujours craint que ses idées, parfois à rebrousse-poils des postures politiques mais souvent écoutées… en off, ne le soient pas tant que ça en « on ». Tous les adhérents du Club cette fois, pourraient le rencontrer, probablement au printemps prochain, période où plusieurs chantiers importants devraient être lancés. A suivre donc.

 

Claudia Courtois / Photo Pierre Sauvey

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