À la veille de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage, l’hebdomadaire Vraiment vous invite à une conférence sur le travail de mémoire dans les villes portuaires, dont Bordeaux, qui se sont enrichies et développées grâce au commerce triangulaire. Nous vous donnons donc rendez-vous le mercredi 9 mai à 19h au Club de la Presse de lire la suite
À la veille de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage, l’hebdomadaire Vraiment vous invite à une conférence sur le travail de mémoire dans les villes portuaires, dont Bordeaux, qui se sont enrichies et développées grâce au commerce triangulaire. Nous vous donnons donc rendez-vous le mercredi 9 mai à 19h au Club de la Presse de Bordeaux (9 rue des Caperans, 33000 Bordeaux).
La ville de Bordeaux doit en effet une partie de sa prospérité entre la fin du XVIIe siècle et le début de XIXe au commerce des esclaves, et plus encore aux fruits de leur travail, puisqu’elle fut le premier port colonial. Sans être tabou, la question suscite encore des réticences fortes : on trouve encore des rues portant le nom de personnalités ayant pratiqué la traite négrière ou s’étant enrichies grâce à l’esclavage, comme la rue David-Gradis ou le cours Balguerie-Stuttenberg. Contrairement à Nantes, par exemple, où il existe un mémorial à ciel ouvert, les efforts de Bordeaux pour transmettre et expliquer ce que fut l’esclavage restent pour le moment limités. Quelle en est la raison? Comment améliorer l’appréhension de cette mémoire? Comment permettre aux plus jeunes de comprendre ce que fut ce crime contre l’humanité?
Nous vous proposons d’explorer ces sujets aux côtés de :
- Axelle Balguerie, descendante d’armateur
- Karfa Diallo, auteur et président de l’association « Mémoires et partages »
- Hubert Bonin, historien et auteur de « Les tabous de Bordeaux », ed. Le Festin
- Jacques de Cauna, historien et responsable de la chaire Haïti à Bordeaux