Joël Aubert n’est plus. Ces mots toucheront celles et ceux qui l’ont connu, ont croisé sa moustache, son béret ou les deux à la fois, son sourire doux, aussi. De l’humaniste ou du journaliste, on ne sait lequel des deux était le plus grand; les deux nous manqueront autant. Poète, indigné, Joël était passionné par lire la suite

Joël Aubert n’est plus.

Ces mots toucheront celles et ceux qui l’ont connu, ont croisé sa moustache, son béret ou les deux à la fois, son sourire doux, aussi. De l’humaniste ou du journaliste, on ne sait lequel des deux était le plus grand; les deux nous manqueront autant. Poète, indigné, Joël était passionné par la presse, par celles et ceux qui la font. Sa brillante carrière à Sud-Ouest aurait pu le pousser vers une forme de nostalgie, de regret d’un âge d’or du journalisme sans doute plus fantasmé que réel; il n’en fut rien. C’est vers l’avenir qu’il s’est tourné, vers Aqui, deuxième pure-player d’information apparu en France, vers ses jeunes consoeurs et confrères qu’il a embarqués, au fil du temps, dans cette aventure. Joël Aubert était de ces journalistes jamais blasés, toujours curieux, toujours bienveillants, toujours enclin à comprendre et à aller vers l’autre. A questionner le journalisme, à l’imaginer, à le bousculer parfois. Il nous manquera beaucoup.

Joël Aubert n’est plus. Reste une empreinte, immense.

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