L’AFDAS offre des prises en charge aux pigistes « C’est le premier contact-pigistes que j’ai, en « live »! ». Béatrice de Fournoux était satisfaite de sa venue au Club lundi 25, devant un parterre de confrères venus écouter la déléguée régionale de l’AFDAS. Un sigle aujourd’hui inadapté : l’Association Française Des Activités du Spectacle était autrefois dévolue aux lire la suite

Béatrice de Fournoux, déléguée régionale de l’Afdas face à ses premiers pigistes bordelais

L’AFDAS offre des prises en charge aux pigistes

« C’est le premier contact-pigistes que j’ai, en « live »! ». Béatrice de Fournoux était satisfaite de sa venue au Club lundi 25, devant un parterre de confrères venus écouter la déléguée régionale de l’AFDAS. Un sigle aujourd’hui inadapté : l’Association Française Des Activités du Spectacle était autrefois dévolue aux intermittents, depuis 1972. Elle a absorbé en janvier 2012 Médiafor, l’organisme de collecte des fonds de formation pour la presse. Mais il y a un avantage important à ce changement: désormais la profession dispose de délégations régionales, et non plus d’un seul siège parisien comme avec Médiafor.
« Nous sommes à votre disposition, a souligné Béatrice de Fournoux, en liaison avec deux conseils paritaires, l’un pour la presse et les agences de presse, l’autre pour l’audiovisuel. Il y a également une commission paritaire des journalistes rémunérés à la pige. » Autant d’outils qui doivent permettre à n’importe quel journaliste qui le souhaite de faire un stage dans le domaine professionnel de son choix (excepté les langues et l’accompagnement).
« Il existe trois dispositifs principaux », a rappelé la déléguée, le DIF (Droit individuel à la formation), le Plan de formation et le CIF (Congé individuel de formation). » Le DIF offre un forfait de 20 heures de formation par an, depuis 2004, pouvant être rémunéré 10 euros de l’heure, en plus de la prise en charge des frais. Cela concerne tous ceux qui ont la carte de journaliste avec la mention pigiste. Les plans de formation, eux, portent sur des durées plus longues (105 heures minimum et jusqu’à 300 heures par an). Le CIF permet une reconversion professionnelle ou l’acquisition d’une qualification supérieure. Il est réservé aux pigistes ayant eu au moins 8400 euros de piges sur 12 mois. Il y a d’autres dispositifs, comme la validation des acquis de l’expérience, que l’AFDAS pourra indiquer aux confrères. Et pour ceux qui souhaitent avoir une formation qualifiante d’une école reconnue par la profession, le « passeport professionnel » offre des stages de trois semaines (à Bordeaux, l’IJBA en propose un depuis mai dernier).
Notre présidente, Marie-Christiane Courtioux, a remercié Béatrice de Fournoux en appelant « les pigistes et tous les journalistes intéressés à prendre contact avec l’AFDAS ».Le responsable « Pigistes » est Thomas Delemer, AFDAS, 74 rue Georges Bonnac, Bordeaux, Tél.05 56 48 91 88, mail: t.delemer@afdas.com

Jean-Pierre Spirlet

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