Observatoire de la Déontologie de l’Information   Assemblée Générale Ordinaire  4 avril 2013, à la FPH     Membres présents :  Yves Agnès (APCP), Diane de Bellescize, Jean-Marc Canova, Jean-Pierre Chapelle (Ouest France), Sabine Chevrier (Les Indignés du PAF), Michel Delberghe (USJ CFDT), Francesco Delfini (Société des lecteurs du Monde), Jean-Michel Dumay, Jean-Marie Dupont, Camille Dupuy (APCP), lire la suite

Observatoire de la Déontologie de l’Information

 

Assemblée Générale Ordinaire

 4 avril 2013, à la FPH

 

 

Membres présents :  Yves Agnès (APCP), Diane de Bellescize, Jean-Marc Canova, Jean-Pierre Chapelle (Ouest France), Sabine Chevrier (Les Indignés du PAF), Michel Delberghe (USJ CFDT), Francesco Delfini (Société des lecteurs du Monde), Jean-Michel Dumay, Jean-Marie Dupont, Camille Dupuy (APCP), Didier Epelbaum (APCP), Patrick Eveno, Manola Gardez (AIJ), Pierre Ganz, Christian Gautellier (CEMEA), Philippe Guihéneuf (Les Indignés du PAF), Kathleen Grosset (FFAP), Thierry Magnol, Christine Menzaghi (Enjeux e médias), Pierre Montel (SNRL), Jacques Morandat, Daniel Nobi (Institut Confiances), Martine Ostrovsky, Catherine Puiseux, Nicolas Thiéry (USJ CFDT), Guy Vadepied, Pierre Winicki (Institut Confiances)

 

Membres représentés (pouvoir) : ALISMO (Marcel Desvergne), Marie-Christine Courtioux, EMI-CFD (Marc Mentré), Romain Hugon, Sophie Jehel, Philippe Merlant, Zina Rouabah, Sabine Torres (Dijonscope), Jean-Stéphane Tryzna, UPF (Jean Miot), André Vialette

 

Excusés non représentés : Jean-François Cullafroz, Europe Créative (Rémy Degoul), Nathalie Dollé, Seydou Dramé, Claudine Girod, Loïc Hervouet, Journalisme et Citoyenneté (Jérôme Bouvier), Marie-Christine Lipani, France Miremont, Sophie Vaneecke

 

 

Invitée : Sophie Lecointe (DGMIC)

 

Didier Epelbaum, Président de l’ODI, ouvre l’assemblée générale en constatant que le quorum est atteint et que l’Assemblée peut valablement délibérer.

 

 

 

Rappel de l’ordre du jour : 

 

1- Bilan moral et d’activités

2- Bilan financier

3- Proposition d’adoption d’un règlement intérieur

4- Organisation des groupes de travail

5- Élection du Conseil d’Administration

6- Questions diverses

 

 

1- Bilan moral et d’activités du président Didier Epelbaum

 

L’Observatoire de la Déontologie de l’Information a été créé, mercredi 12 septembre 2012, lors d’une assemblée générale constitutive, par vingt personnes physiques et morales sous la forme d’une association selon la loi de 1901.

La création de L’ODI sera publiée au Journal Officiel d’ici moins de trois semaines.

 

La présentation de l’ODI a été faite il y a six mois, le 2 octobre 2012 par le bureau provisoire, dans le cadre des Assises Internationales du Journalisme à Poitiers.

Un Conseil d’administration provisoire de 14 membres (9 organisations et 5 membres à titre personnel) a été désigné par l’Assemblée générale, conseil qui a désigné un bureau provisoire. Le conseil d’administration a tenu des réunions les 17 janvier 2013 et le 28 février 2013.

Conformément à nos statuts, l’essentiel du travail a été centré sur une « veille déontologique »  l’organisation du recueil des « faits déontologiques » et de leur analyse. L’ODI publiera  son premier rapport annuel  lors des prochaines assises internationales du journalisme,  le 6 novembre prochain à Metz.

Les groupes de travail définis par le CA:

 

Exactitude

Conflits d’intérêts

Justice et faits divers

Sources

Conditions de production  de l’information

« Bonnes pratiques » de l’information

 

Quatre points, deux bons, deux moins bons 

1. Depuis la création de l’ODI, nous avons plus que doublé le nombre des adhérents, organisations et individus, notre trésorier nous en dira plus, je mentionnerai seulement la dernière adhésion, celle de Jean Miot, président de la section française de l’Union de la presse francophone. qui s’excuse de ne pas pouvoir être des nôtres aujourd’hui.

2. Les réactions des institutions et organismes que nous avons rencontrés, que ce soit le ministère de la culture, la presse régionale avec la SPQR et la SPHR, la presse nationale avec Louis Dreyfus, tout ont exprimé des attitudes encourageantes, au minimum un intérêt certain.

3. En revanche, nous n’avons pas encore réussi à nous doter d’une organisation interne stable et efficace, d’une centralisation du travail morcelé pour l’instant sur les ordinateurs privés des uns et des autres. Notre point le plus faible est probablement le manque de communication interne et de circulation d’information entre les membres de l’ODI. Ce sont les maladies infantiles de toute organisation mais il serait souhaitable que nous les soignions au plus vite.

4. Autre difficulté importante : les groupes de travail sont inégaux dans la collecte des informations et la réflexion dans leur domaine d’enquête, certains se sont réunis, d’autres non.

 

Si nous voulons être à l’heure en novembre prochain aux assises de Metz avec un rapport annuel crédible, étayé, sérieux, incontestable, ce qui est le minimum que nous pouvons exiger de nous-mêmes compte tenu de nos objectifs, il nous reste sept mois. Il faut que tous les volontaires s’y mettent et je vous encourage à venir étayer les groupes de travail.

 

 

2- Bilan financier au 5 avril 2013 du trésorier Patrick Eveno

 

Dépenses Recettes
Cotisations
18/10/2012 Lettre AR 4,38 Individuelles: 30 610,00
18/10/2012 Site web 33,31 Associations: 14 670,00
05/04/2013 Pot AG 32,12 Entreprises: 1 200,00
69,81 1 480,00
Trésorerie 05/04/2013 1 410,19

 

Les recettes

L’ODI a reçu, à la date du 5 avril 2013, 30 cotisations individuelles à 20 euros (dont une à 30 euros) ; 14 cotisations d’associations et syndicats de salariés ou patronaux, en principe de 50 euros, mais certaines ont versé un peu plus, pour un montant total de 670 euros ; 1 cotisation d’entreprise (Ouest-France) pour 200 euros.

Les dépenses

L’ODI a payé un total de 69,81 euros, somme qui se décompose ainsi : l’hébergement du site web (33,31 euros), une lettre recommandée (4,38 euros) et le pot à l’issu de l’AG du 5 avril 2013 (32,12 euros).

La trésorerie

A l’issu de l’AG du 5 avril 2013 et après six mois d’exercice, l’ODI dispose d’une trésorerie de 1 410,19 euros.

 

3- Règlement Intérieur (RI)  

 

Les statuts prévoient qu’un Règlement Intérieur peut préciser tous points mais qu’il doit être validé par l’AG. Une proposition d’article, premier élément de ce RI, concerne l’article 5 des statuts (adhésions).

Une proposition de Jacques Morandat fait suite à un refus par le conseil d’administration de l’adhésion Claude Chollet (OJIM). Les circonstances et les motivations de ce refus sont exposées aux participants.

Jacques Morandat propose qu’un article du RI précise les statuts. Après débat, seul est retenu le premier paragraphe de la proposition (unanimité moins1 abstention) :

 

La formulation exacte sera validée par le bureau le 24 avril

 

Le premier article du Règlement Intérieur de l’ODI est adopté à la majorité des membres présents et représentés.

 

 

4- Bilan provisoire et organisation des groupes de travail  

 

Appel aux bonnes volontés : Patrick Eveno demande à ce que davantage de membres se mobilisent au sein ou auprès de chaque groupe. Il faut recueillir davantage de faits et en faire des fiches en vue du premier rapport annuel. Jean-Marc Canova, vice-président de l’Union des Clubs de la Presse de France et Francophones, indique que l’UCP2F s’organise pour recueillir de tels faits dans les régions et que le CA (6 avril à Nantes) va en discuter, ainsi que de l’adhésion de l’Union à l’ODI.

 

Groupe de travail « exactitude, véracité et équité de l’information » (Didier Epelbaum, Sabine Chevier)

 

Une réunion de groupe a eu lieu, une grosse trentaine de notices ont été rédigées, il devrait y en avoir le double pour le rapport annuel. Ce qui ressort déjà est le manque de vérification, de recoupements, cause majeure d’erreurs. Les propos des « experts » sont rarement vérifiés. Les manipulations et bidonnages sont peu nombreux. Internet est parfois cause de dérapages.

 

Groupe de travail « protection des, accès aux et relations avec les sources » (Jacques Morandat)

 

Le groupe n’a pas encore commencé à travailler (deux personnes seulement) et il faudrait qu’il soit renforcé. Yves Agnès se dit préoccupé par les pressions des communicants sur les journalistes dans les régions, et celles des collectivités territoriales, qui en viennent à payer les médias pour que soient diffusées « leurs » informations. Pour Jacques Morandat, le problème est que les sources sont généralement aussi des prescripteurs.

 

Groupe de travail : « conditions de production de l’information » (Patrick Eveno, 4 membres)

 

Une réunion a eu lieu. Il convient de bien définir l’objet du travail. La discussion permet de le centrer sur le contexte et l’environnement de la production des informations, en particulier les aspects économiques, l’organisation des rédactions, l’évolution du travail avec les nouvelles technologies, le « temps réel », etc. Il est envisagé de se concentrer sur un aspect particulier.

 

Groupe de travail « conflits d’intérêts » (Kathleen Grosset, Manola Gardez)

 

Le groupe ne s’est pas réuni encore. Kathleen s’aperçoit qu’elle n’a pas le temps et souhaite céder sa place de « pilote ». Manola se sent bloquée par des problèmes méthodologiques. Jean-Michel Dumay se propose.  Michel Delberghe demande que l’ODI se préoccupe des règles de transparence concernant les « experts »

 

Groupe de travail « justice, faits divers, respect des personnes » (Thierry Magnol)

 

Thierry Magnol a commencé à collecter des infos mais se sent bien seul. Les quatre Bordelais membres de l’ODI (Marie-Christine Courtioux, Jean-Marie Dupont, Marie-Christine Lipani, Thierry Magnol) ne pourraient-ils pas travailler ensemble sur le sujet ?

 

Groupe de travail « initiatives positives et bonnes pratiques » (Yves Agnès)

 

Six personnes composent ce groupe, trois d’entre elles ont tenu une première réunion. Une notice spéciale convenant mieux aux spécificités de ce groupe a été établie. 23 faits significatifs ont été recueillis, classés en six sous-catégories : proposition qui touche plusieurs médias ; proposition d’un média ; prévention des conflits d’intérêts ; reconnaître une erreur, rebondir, rectifier ; initiative en matière de formation ; information et débat dans la société.

Deux points ressortent : les initiatives prises par certains médias et celles concernant le débat sur la qualité de l’information. Pour la formation, recueillir les faits suppose une grosse enquête, ce qui ne pourra sans doute pas être mené cette année.

Didier Epelbaum fait deux suggestions : que le rapport annuel fasse un état des médiateurs de presse en France ; qu’on cherche à savoir quels sont les quotidiens qui publient systématiquement des rectificatifs.

 

 

 

Travail des groupes et préparation du rapport annuel.

 

Une discussion – à laquelle participent de nombreuses personnes – est engagée sur la manière de travailler des groupes autour de la question : faut-il enquêter sur chaque cas et comment ?

Il importe que les « notices d’alerte » et les notices définitives servant à alimenter le rapport annuel soient les plus précises et exactes possibles, donc que des vérifications et une suivi des affaires puisse être effectués. En revanche, il a été entendu depuis longtemps que le rapport annuel ne devait pas être une succession de fiches, mais dégage un « état des lieux », une analyse, des tendances, sans pointer du doigt tels médias ou tels journalistes. Il est cependant suggéré que ce rapport approfondisse quelques cas intéressants.

 

Les différents documents nécessaires à tous les membres leur seront envoyés par le trésorier : notice d’alerte, notice « faits positifs », coordonnées des « pilotes » des groupes, etc.

 

S’en suit un échange sur les moyens dont dispose l’ODI pour fonctionner. Pierre Montel (Secrétaire Général) rappelle que les ambitions initiales ont été temporairement revues par le Bureau, la location d’un local et la création d’un poste salarié à temps partiel étant financièrement hors de portée dans l’état actuel des choses.

 

 

 

5- Élection du Conseil d’Administration 

 

 

Didier Epelbaum rappelle que l’actuel CA ainsi que l’actuel Bureau n’avaient été élus que provisoirement, en attendant cette nouvelle AG. Pour mémoire, il est fait lecture des statuts qui précisent que le CA de l’ODI est élu pour 3 ans et se compose de 15 personnes physiques ou morales au maximum.

 

Après appel des candidatures, un nouveau CA est élu à l’unanimité.

 

Le Président demande aux candidats pour le prochain CA de se manifester :

APCP

SNRL

Union Syndicale des Journalistes CFDT

Sociétés des Lecteurs du Monde

FFAP

Institut Confiances

Ouest-France

Alliance Internationale de Journalistes

Enjeux e médias

Journalisme & Citoyenneté

Jean-Marc Canova (en attendant la décision de l’UCP2F)

Philippe Guihéneuf

Jean-Michel Dumay

Patrick Eveno

Jacques Morandat

 

 

 

6- Questions diverses

 

Pierre Ganz se demande où en est le projet de création d’un site Internet pour l’ODI. Pierre Montel rappelle qu’une adresse mail officielle de contact a été créée :

 

HYPERLINK « mailto:contact@observatoire-deontologie-information.info »contact@observatoire-deontologie-information.info

 

ainsi qu’un site « vitrine » :

 

HYPERLINK « http://www.observatoire-deontologie-information.info/ »www.observatoire-deontologie-information.info

 

S’il n’est pas bien référencé sur les moteurs de recherche, c’est essentiellement dû au peu d’activité et de mise à jour de ce site.

 

 

 

L’ordre du jour étant épuisé, le Président déclare close l’Assemblée Générale.

 

 

Observatoire de la Déontologie de l’Information

Conseil d’Administration

4 avril 2013, à la FPH

 

 

Membres présents : un seul absent (Journalisme et Citoyenneté)

 

Didier Epelbaum, Président de l’ODI, ouvre le Conseil d’Administration en constatant que le quorum est atteint et que le Conseil peut valablement délibérer.

 

 

 

Un seul point à l’ordre du jour : l’élection du nouveau Bureau de l’ODI.

 

Pour mémoire, il est fait lecture des statuts et rappelé que le Bureau se compose, a minima, d’un/e Président/e, de deux Vice-président/es, d’un/e Trésorier/e, d’un/e Trésorier/e adjointe, d’un/e Secrétaire Général/e, d’un/e Secrétaire Général/e adjoint/e.

 

Le Président demande aux candidats de se manifester.

 

L’ensemble du Bureau sortant souhaite se représenter, hormis Camille Dupuy qui souhaite laisser sa place pour raisons personnelles. Au sein du CA, une seule nouvelle candidature se fait jour : Jean-Michel Dumay (journaliste).

 

L’ensemble des candidats présentés est élu à l’unanimité des membres présents et représentés.

 

Le nouveau Bureau de l’ODI se compose donc de :

 

Didier Epelbaum (Président)

Kathleen Grosset (Vice-Présidente)

Christine Menzaghi (Vice-Présidente)

Patrick Eveno (Trésorier)

Jean-Michel Dumay (Trésorier adjoint)  ( HYPERLINK « mailto:jeanmicheldumay@gmail.com » jeanmicheldumay@gmail.com )

Pierre Montel (Secrétaire Général)

Michel Delberghe (Secrétaire Général adjoint)

 

 

 >>>Une mise au point à la suite d’une erreur dans le précédent compte rendu

Les « Indignés du PAF » ont réagi au CR du CA du 28 février:
« Une formulation malheureuse s’est glissée dans le dernier compte-rendu de l’ODI. Contrairement à ce qui est écrit, le collectif des Indignés du PAF ne mentionne pas son appartenance à l’Observatoire quand il interpelle les médias pour obtenir des rectificatifs. Nous avons, cependant, fait une erreur dans un mail adressé aux médiateurs de France Télévision en février dernier, en citant le nom de Didier Epelbaum. Nous nous sommes excusés auprès de lui. »
Philippe Guihéneuf précise qu’il s’est réclamé une fois de l’ODI mais qu’il en avait demandé l’autorisation au préalable au CA.

Didier Epelbaum

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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