En ce début du mois d’août, la rentrée se prépare déjà au sein du Centre de formation régional géré par la Chambre de métiers et de l’artisanat de Nouvelle-Aquitaine. Victimes de leur succès, les sections en boulangerie manquent de place. C’est particulièrement le cas en Gironde où Nathalie Laporte, présidente de la Chambre de métiers et lire la suite

En ce début du mois d’août, la rentrée se prépare déjà au sein du Centre de formation régional géré par la Chambre de métiers et de l’artisanat de Nouvelle-Aquitaine. Victimes de leur succès, les sections en boulangerie manquent de place.

C’est particulièrement le cas en Gironde où Nathalie Laporte, présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat de niveau départemental s’inquiète de la situation pour les entreprises du secteur : « Nous n’avons plus de place dans la section boulangerie de notre établissement (L’institut des Saveurs à Bordeaux). Nous recevons de plus en plus de demandes d’étudiants qui viennent vers la boulangerie avec des projets d’entrepreneuriat et des adultes, notamment des demandeurs d’emploi. C’est la rançon du succès d’un secteur qui a été peu impacté par la crise sanitaire, qui se développe et qui attire de plus en plus de monde ! ».

Pour répondre à ces difficultés, des solutions ont pu être trouvées au sein d’autres établissements de l’organisme de formation régional comme Niort, Agen, Boulazac, ou Mont de Marsan mais ces établissements sont eux aussi proches de la saturation.

Selon Nathalie Laporte, la meilleure sollution est d’agrandir les locaux du centre de formation de Bordeaux  mais ce type de projet prend plusieurs années : « Cette situation est désolante car nous avons les entreprises, des jeunes et des demandeurs d’emploi hyper motivés pour se reconvertir dans l’artisanat ! Nous devons nous mobiliser pour trouver des financements pour développer notre outil de formation qui est une fabrique de salariés et de futurs employeurs de l’artisanat ! »

Des tensions différentes pour d’autres secteurs

En Gironde, la situation est complètement différente pour d’autres secteurs comme la boucherie et la section charcutier traiteur. Le CFA propose en effet de nombreuses places en formation et des entreprises sont prêtes à embaucher des apprentis mais il n’y a pas assez de candidats.

A l’inverse, en coiffure, esthétique, en maintenance motocycles et véhicules particuliers, il y a des dizaines de jeunes qui veulent se former mais les entreprises ne sont pas au rendez-vous.

La CMA Nouvelle-Aquitaine en chiffres

Un réseau de proximité au service des 165 000 entreprises artisanales et de leurs 202 000 salariés :
➡️ 300 élus, 1550 collaborateurs, 36 points de contact (sièges départementaux, antennes, ainsi que les sites de formation).

➡️ un organisme régional de formation certifié Qualiopi réparti sur 30 sites, 12 000 apprentis (28 % des apprentis de Nouvelle-Aquitaine).
En savoir + sur : https://www.artisanat-nouvelle-aquitaine.fr

Le communiqué de presse en pdf : CP-tension-boulangerie[2]

Contact : Ludovic Groult – responsable presse/médias
CMA Nouvelle-Aquitaine 06 81 31 67 73 / 05 56 999 134
l.groult[at]artisanat-nouvelle-aquitaine.fr

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