Informations brèves diffusées par CFDT-Journalistes                                                                                                                           Décembre 2017   * « NAQ TV » à l’horizon septembre 2018 Nouveau, ça va sortir : le conseil d’administration de France Télévisions a, ce 21 décembre, validé la création de « NAQ TV », pour Nouvelle Aquitaine Télévision. Derrière le terme NAQ TV, pas terrible (et peut-être provisoire), s’abrite un objet encore non identifié : lire la suite

Informations brèves diffusées par CFDT-Journalistes                                                                                                                           Décembre 2017

 

* « NAQ TV » à l’horizon septembre 2018

Nouveau, ça va sortir : le conseil d’administration de France Télévisions a, ce 21 décembre, validé la création de « NAQ TV », pour Nouvelle Aquitaine Télévision.

Derrière le terme NAQ TV, pas terrible (et peut-être provisoire), s’abrite un objet encore non identifié : une fédération régionale de télévisions publique-privées ou quelque chose comme ça. Pas forcément une nouvelle chaîne, mais une plate-forme de production alimentée par les opérateurs de l’audiovisuel actifs en Aquitaine. Enfin, une grande partie d’entre eux.

Résumé des épisodes précédents : le conseil régional de la Nouvelle Aquitaine a, le 23 octobre dernier, voté un « contrat d’objectifs et de moyens », engageant un budget de 3 millions d’euros sur trois ans. Ce COM est proposé à France Télévisions, particulièrement à FR3 et notamment pour ses stations locales présentes à Périgueux, Brive, Pau ou Bayonne. Il l’est également à des antennes privées comme TV7 (télévision locale bordelaise du groupe Sud-Ouest), à Kanaldude (chaîne locale privée en langue basque) et à Occ Prod (son alter ego en occitan).

Cette « nouvelle offre télévisuelle » entend favoriser la création audiovisuelle régionale, déclarait en substance Alain Rousset au soir du 23 octobre, et sa diffusion devrait démarrer le 1er septembre 2018, nourrie par les stations locales de France 3 et par les autres partenaires. Elle offrira un journal régional chaque jour à 20 heures et des émissions en langues occitane et basque. Mais de nombreux aspects demeurent à préciser. Diffusion par le câble, internet et encore par les antennes hertziennes ?

Autant d’inconnues, soulignent les élus CFDT, au moment où le budget 2018 de France Télévisons est aux économies (comme en 2017) et où planent les rumeurs sinon des menaces sur les stations locales de France 3 en Nouvelle Aquitaine.

* France 3 Périgords : le redécoupage régional et le rapprochement avec France Bleu dans l’air

L’équipe de France 3 Périgords s’est inquiétée ces derniers mois de la suppression, un premier temps annoncée, de l’édition locale quotidienne. Devant l’émotion exprimée, la direction bordelaise s’est voulue rassurante et garde son équipe de permanents à Périgueux pour 10 minutes d’informations par jour dont un sujet doublonné avec le régional. Mais la réorganisation de l’audiovisuel dans le cadre des grandes régions est à l’œuvre, et on ne connaît pas encore la future place de France 3 dans la Nouvelle Aquitaine, ni ce que seraient ses moyens. L’autre inquiétude chez les salariés de l’audiovisuel est le « rapprochement » envisagé avec les France Bleu. En Dordogne, les deux médias sont déjà dans le même immeuble…

* Carnet rose : lancement de « Far Ouest »


Depuis novembre et après deux années de gestation et une campagne de financement participatif, un nouveau média en ligne, la revue « Far Ouest », est opérationnelle. Pour ses quatre concepteurs, il faudra atteindre 4 000 abonnés pour que cette revue en accès payant atteigne son équilibre économique. Basée sur des feuilletons, la revue Far Ouest traite des thèmes locaux comme la sécurité à la centrale nucléaire du Blayais et les répercussions de l’émission « Cash investigation » dans le vignoble bordelais. A signaler que la douzaine d’auteurs sont payés (pas encore les fondateurs) au tarif des piges de la presse en ligne pour les journalistes.

 

* L’Echo Dordogne sauvé par ses amis

Cette année, « L’Echo Dordogne » a dit adieu à Serge Berbineau, ancien chef d’agence historique, et il a eu à faire face à de nouvelles craintes pour l’avenir du titre. Edition du quotidien « L’Echo du Centre » dont le siège est à Limoges, titre engagé à gauche et qui connaît des difficultés récurrentes, il a vu son appel à la générosité ainsi qu’à l’aide des lecteurs et amis très entendu. Une fois de plus, les risques qui pesaient sur le titre en général et donc sur l’avenir de l’édition Dordogne ont été écartés.

 

* Radios : FIP, le combat de la survie

Après l’annonce en début d’année 2017 de mesures de restriction d’antenne et de personnel par la direction de Radio France, la mobilisation en faveur des antennes locales de FIP (Strasbourg, Nantes, Bordeaux) se poursuit. Deux des quatre animatrices bordelaises pourraient partir en retraite d’ici 2019 selon ce plan. En Aquitaine, FIP Arcachon/ Bordeaux a créé l’association RIFIFiP33.

Une adresse mail pour soutenir les fipettes : rififip33@aol.fr

 

* La presse économique en appel

L’affaire prud’homale Claude-Hélène Yvard contre « Objectif Aquitaine » devenue « La Tribune Bordeaux » (groupe La Tribune) est en appel le 26 février à Bordeaux. Cette journaliste périgourdine qui assurait l’information économique pour ce titre en Dordogne, le poursuit pour licenciement sans cause réelle et sérieuse après que ses collaborations aient été arrêtées. Face au groupe qui lui dénie son statut de pigiste salariée de l’époque, elle est soutenue par la CFDT à trois niveaux: union départementale Dordogne, le S3C nord-Aquitaine (syndicat régional à Bordeaux) et l’Union syndicale des journalistes (CFDT Journalistes) au plan national.

* Collaboration Bleu Pays basque-Euskadi Irratia

Depuis l’été dernier, l’auditeur peut capter « Zubiak », le samedi entre 12 et 13 heures sur et avec Bleu Pays basque. Ces « ponts » sont ceux qu’ont lancés la radio de service public France Bleu et sa consoeur en Pays basque sud « Euskadi Irratia », appartenant à l’audiovisuel public (EITB) de la Communauté autonome basque. Cette heure est une émission en coproduction consacrée à « la découverte, la culture, la gastronomie ».

* Presse féminine. Famosa reprise par la SERP

 « Famosa », magazine bimestriel féminin du Périgord en difficulté, a été repris par la SERP, du groupe national Réussir, qui édite l’hebdo agricole « Réussir le Périgord ». Ses collaborateurs fonctionnaient sur piges et paiements ponctuels divers. Son unique journaliste permanente -et rédactrice en chef- a été intégrée par le repreneur.

* Radios Libres: RLP déménage

RLP, ou « Radios Libres en Périgord », émet sur 102.3 en direction du Grand Périgueux et du Département et en ligne. Elle a déménagé à la rue Jean Bouin au stade Pareau de Coulounieix-Chamiers. La dernière radio encore un peu associative de Dordogne assure l’antenne grâce à une journaliste et une assistante à mi-temps, ainsi que des bénévoles dont des retraités. Elle en cherche toujours, dont en ce moment un remplaçant pour sa chronique musicale occitane hebdomadaire. Courriel : radioslibresenperigord@gmail.com.

* Cristal FM Terrasson en justice

Les responsables de Radio Cristal FM, radio locale associative qui rayonne sur le Terrassonnais, ont porté plainte contre leur ancien directeur pour abus de biens sociaux. L’enquête suit son cours, le but étant de récupérer les pertes, qui n’ont cependant pas mis en danger la station, laquelle emploie trois salariés dont un journaliste.

* Irulegiko Irratia s’enracine en Amikuze

Basée à Saint-Jean Pied de Port, la radio en langue basque « Irulegiko Irratia » ouvre en janvier 2018 une antenne locale 32 km plus au nord, à Saint-Palais, au coeur de la verte Amikuze. Après accord du CSA, l’objectif est de mieux couvrir l’actualité locale, et de défendre l’euskara notamment via des émissions locales. Il est prévu de produire à terme quatre heures quotidiennes.

* Presse agricole, un cadre en moins

« Réussir le Périgord », hebdomadaire agricole, a perdu sa rédactrice en chef qui a démissionné pour embrasser la profession d’attachée parlementaire LREM. Dans cette publication dont les principaux actionnaires sont les chambres consulaires, la MSA, des syndicats agricoles et le Crédit Agricole, c’est un ancien commercial de cette banque, puis de la société d’édition et devenu ensuite directeur de la publication qui la remplace, cumulant sa fonction avec celle de rédacteur en chef. Il revendique un tirage d’une moyenne de 10 000 exemplaires dont la majorité sont des abonnés via les ressortissants des actionnaires.


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La Dordogne Libre change de tête

« La Dordogne Libre », petit poucet quotidien du groupe Sud Ouest, diffusée sur le Grand Périgueux et co-dirigée depuis Angoulême avec « La Charente Libre », a changé de rédacteur en chef local. Sa rédactrice en chef, partie dans un autre titre du groupe, « La République des Pyrénées », laisse la place à son ancien adjoint. Son départ de la rédaction a été compensée par un CDD. Le titre est par ailleurs boosté par un étudiant journaliste de l »ESJ Lille, confrère en alternance, et avec le contrat d’un pigiste localier qui est passé en CDI à temps partiel.

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