Le 14 novembre dernier, une Inspectrice du travail a été suspendue de ses fonctions pour « faute grave » par la direction du ministère du travail, jusqu’à la tenue d’une commission disciplinaire programmée le 14 décembre. Quelle est cette « faute grave » ? Interviewée par un journaliste lors d’une manifestation publique, elle a osé porter la lire la suite

Le 14 novembre dernier, une Inspectrice du travail a été suspendue de ses fonctions pour « faute grave » par la direction du ministère du travail, jusqu’à la tenue d’une commission disciplinaire programmée le 14 décembre. Quelle est cette « faute grave » ? Interviewée par un journaliste lors d’une manifestation publique, elle a osé porter la parole du syndicat SUD-Travail Affaires Sociales en interpellant la ministre du travail Muriel Pénicaud au sujet de la politique de suppression massive de postes au sein de son ministère. Ce gouvernement aurait-il un problème avec la liberté d’informer, et la liberté d’expression des citoyens et des salariés ? La réponse est OUI, alors que la ministre de la culture, Françoise Nyssen, a annoncé sa volonté de porter plainte contre X, en réponse aux révélations du journal Le Monde sur la réforme de l’audiovisuel public. Début juin, c’est la ministre du travail Muriel Pénicaud, qui avait déposé plainte pour « vol, violation du secret professionnel et recel », à la suite des révélations du journal Libération sur le contenu de la réforme du code du travail. S’en était suivie une véritable « chasse aux sorcières » à l’encontre des agents de la direction générale du travail, convoqués un par un afin de débusquer la « taupe » à l’origine des « fuites »…

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et le syndicat SUD Travail Affaires sociales, membres de l’Union syndicale Solidaires, dénoncent les attaques de ce gouvernement contre la liberté de la presse et la liberté d’expression, piliers de la démocratie, et droits fondamentaux des citoyens. Au nom de la liberté d’expression syndicale, ils exigent l’arrêt immédiat de la procédure disciplinaire engagée contre la militante de SUD Travail Affaires sociales, qui a tout simplement exprimé, devant la presse, les positions de son organisation syndicale.

Veuillez retrouver sur notre site le communiqué commun du SNJ et de SUD TAS.

Contacts :

SNJ – Vincent Lanier – 06 84 63 45 75.

SUD TAS – Yves Sinigaglia – 06 84 37 44 42.

Rassemblement le jeudi 14 décembre à partir de 14 heures (appel intersyndical), devant la DRH des Ministère Sociaux (Travail, Santé, Jeunesse et Sports), 14 avenue Duquesne, métro Ecole Militaire, Paris.

Pour l’arrêt de la procédure disciplinaire, SIGNEZ LA PETITION !

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