On a beau connaître un peu de l’intérieur, on croit cauchemarder à la description du métier par Laurence Haïm, correspondante de Canal + à Washington et -dit on- seule journaliste française accréditée à la Maison Blanche. Elle a raconté la vie des reporters sur la campagne électorale américaine au micro de Morandini, ce matin sur lire la suite
On a beau connaître un peu de l’intérieur, on croit cauchemarder à la description du métier par Laurence Haïm, correspondante de Canal + à Washington et -dit on- seule journaliste française accréditée à la Maison Blanche.
Elle a raconté la vie des reporters sur la campagne électorale américaine au micro de Morandini, ce matin sur Europe I.
Le bagne !
Un / Les journalistes ont dormi deux heures maxi par nuit. Pas ces trois derniers jours. Non. Ces trois derniers mois. Aucune vie privée.
Deux/ Comme on les considère comme les garants de la démocratie, un peu comme les vestales antiques, on les parque dans des bus où personne ne se parle.
D’une rangée à l’autre, on communique par mail. De peur que le moindre geste de copinage passe pour une tentative de corruption.
Mais … Trois / ce régime spartiate est compensé par un avantage certain. En France, on n’est plus jugé opérationnel sur le terrain à partir de 40 ans. Aux Etats-Unis, on peut continuer à s’éclater jusqu’à 80 ans, pourvu qu’on ait une bonne histoire à proposer au red chef.
Il n’y a pas d’âge pour faire partie des happy few, candidats aux amphétamines et au burn out, après le dernier scoop.
MC Courtioux