« Nous refuserons d’être la « danseuse » de qui que ce soit, Bernard Tapie, François Pinault ou la Reine d’Angleterre ! Pour nous, le groupe Nice-Matin est une entité indissociable composée de Nice-Matin, Var-Matin et Corse Matin » soulignent les salariés du groupe Nice-Matin. Ni Tapie, ni Pinault, mais une loi pour l’indépendance des rédactions Les salariés du pôle Sud lire la suite

« Nous refuserons d’être la « danseuse » de qui que ce soit, Bernard Tapie, François Pinault ou la Reine d’Angleterre ! Pour nous, le groupe Nice-Matin est une entité indissociable composée de Nice-Matin, Var-Matin et Corse Matin » soulignent les salariés du groupe Nice-Matin.

Ni Tapie, ni Pinault, mais une loi pour l’indépendance des rédactions

Les salariés du pôle Sud du groupe Hersant (La Provence et le groupe Nice-Matin) ont raison d’être inquiets. De bonnes fées sont appelées à leur chevet pour les racheter.

Les appétits des politiciens de tout crin sont féroces dans la perspective des prochaines élections municipales de 2014.

Les noms de M. Tapie, Guérini, Estrosi sont régulièrement cités parmi ceux qui cherchent à présenter des repreneurs. Outre que la seule évocation du nom de ces hommes de l’ombre ne peut guère rassurer les salariés, il apparaît clairement que ces politiciens ont une vision bien utilitariste des quotidiens ; cela doit amener les journalistes à réfléchir sur les étroites marges de manœuvre qui leur sont octroyées pour traiter l’information locale quand ces hommes prétendent se servir des quotidiens locaux comme d’un tremplin pour assurer leur élection.

Dans un tel contexte, le SNJ-CGT trouve particulièrement choquant que l’Elysée ait pu contacter M. François Pinault pour faire contre-feu à Bernard Tapie.

L’hôte du palais présidentiel compte-t-il sur le milliardaire pour assurer l’indépendance des rédactions de ces quotidiens ? Le SNJ-CGT, pour sa part, ne fait pas plus confiance à François Pinault qu’à Bernard Tapie.

M. Hollande serait mieux inspiré de faire préparer une loi assurant, enfin, l’indépendance des rédactions vis-à-vis des actionnaires des médias (y compris dans l’audiovisuel public) comme le demandent les syndicats de journalistes.

Le 20 novembre dernier le Président de la République nous a affirmé dans un courrier qu’il était « pleinement conscient de la nécessité d’entamer une réflexion urgente sur la presse, dont les modalités seront bientôt précisées ».

Le SNJ-CGT réitère sa proposition d’organiser rapidement des états généraux de l’information. Il y a urgence !

Montreuil, le 5 décembre 2012

SNJ-CGT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMMUNIQUE

 

 

Syndicat national des journalistes CGT  263, rue de Paris –  Case 570  –   93514 Montreuil Cedex

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