En 2014, la campagne des élections municipales se jouera beaucoup sur Internet. Comment les politiques utilisent-ils les nouveaux médias ? Le Club de la presse a décidé de s’intéresser aux stratégies numériques des différents candidats et vous propose une enquête en plusieurs volets. Deuxième partie de notre enquête avec Alexandra Siarri , en charge de lire la suite

asiarri_2011En 2014, la campagne des élections municipales se jouera beaucoup sur Internet. Comment les politiques utilisent-ils les nouveaux médias ? Le Club de la presse a décidé de s’intéresser aux stratégies numériques des différents candidats et vous propose une enquête en plusieurs volets.

Deuxième partie de notre enquête avec Alexandra Siarri , en charge de la campagne numérique d’Alain Juppé, qui nous explique sa stratégie numérique 

Pourquoi Alain Juppé a-t-il concentré ses efforts sur le site de campagne juppe2014.fr ?

Alexandra Siarri : Alain Juppé a souhaité que sa campagne numérique soit principalement axée autour de la plateforme juppe2014.fr. Sur les réseaux sociaux, sa communication est plus ascendante. Les gens suivent l’homme d’Etat, mais il y a peu d’interactions. Avec ce site, on va vers la population locale. Il estime important de fixer ce lieu de rendez-vous, comme une maison virtuelle du projet des Bordelais. L’objectif est de proposer aux Bordelais d’y retrouver toutes les informations de la campagne. Nous ne voulions pas multiplier les outils « gadgets », mais, au contraire, nous concentrer sur le contenu et le dialogue avec les Bordelais. En un mois, une centaine d’idées ont déjà été déposées sur la plateforme. Depuis le lancement, le 19 septembre, plus de 8 000 personnes ont visité son site de campagne. Près d’un quart des visites se font sur mobile avec l’application mobile  » Juppé 2014″.

Quel est le rôle de Facebook et Twitter dans la campagne d’Alain Juppé ?

Alexandra Siarri : Alain Juppé est présent sur Twitter et Facebook depuis plus de 3 ans. Sur Twitter, Alain Juppé a 80 000 abonnés. C’est un bon indicateur de tendances. A noter aussi, que sa page Facebook est passée de 15 000 personnes à plus de 21 000 en à peine un mois. Au total, plus de 100 000 personnes le suivent quotidiennement. Mais, ses réseaux sociaux et notamment Twitter sont là pour les réactions à chaud : un « papier » lu dans la presse, une découverte à Bordeaux… Il y a assez peu de réactions à ses posts, même en ces temps de campagne. Les « attaques de l’autre camp » se font sur les comptes Facebook et Twitter de la centaine de « satellites », de soutiens de campagne autour de lui. Chacun est identifié, en fonction de ses domaines de compétences et répond aux critiques. C’est pourquoi, nous n’avons pas mis en place de boîte mail commune pour la campagne.

Alain Juppé affectionne-t-il cette communication digitale ?

Alexandra Siarri : Tout ceci n’est pas nouveau pour lui. Il a son blog notes depuis 10 ans. Il avait aussi lancé des « clavardages » avec les Internautes il y a quelques années pour dialoguer avec la population bordelaise. Cette écriture sur le web lui plaît. Elle permet un certain recul, une analyse. Il va personnellement alimenter le site juppe2014 et sera très attentif aux propositions des Bordelaises et Bordeaux.

Interview : Nicolas César

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